lundi 30 janvier 2012

"J'ai une démarche de passionné": Rencontre avec Jiess Nicolet, programmateur du Mo'Fo




Malgré une programmation pointue, le Mo’Fo, qui se clôturait dimanche au centre culturel Mains d’œuvres, à Saint-Ouen, a conquis le public, faisant salle comble samedi soir. Une belle réussite pour Jean-Sébastien Nicolet, passé par la direction du Café de la Danse et de la Maroquinerie avant de reprendre les rênes du festival indé. Celui qui se fait appeler « Jiess » travaille également dans une agence de booking, est à la tête de deux autres festivals de musique, BBMIX à Boulogne Billancourt et Musiques Volantes à Metz, et s’occupe de la partie musique de la salle parisienne Le Point FMR. Rencontre avec un passionné.




x Tu as réussi à voir quelques concerts ?

En tant que programmateur je suis toujours au four et au moulin et du coup frustré de ne pas assister aux concerts que je programme. Vendredi j’ai voulu jeter un coup d’œil à Concorde mais je n’ai pas pu rentrer dans la salle tellement il y avait de monde !

x Comment s’est montée la collaboration avec Cheveu ?

Le festival a été créé par un groupe : Herman Düne. Il a donc depuis le début développé un côté curator, qu’on retrouve par exemple dans le festival ATP où la programmation est confiée à un artiste. A mon avis, c’est compliqué de faire ça sur toute une programmation, parce que ce n’est pas forcément réaliste par rapport à l’intérêt du public. Mais Herman Düne avait quand même impulsé le côté curator, donc je les ai recontactés l’année dernière pour qu’on construise la programmation ensemble. Et cette année j’ai demandé à Cheveu de le faire. Peut-être que tous les ans, on aura pour principe d’avoir au moins un groupe pour parrainer, mettre en avant des groupes qu’il a dans son entourage, reformer des groupes etc. 

Cheveu a donc amené trois groupes : les Country Teasers, des écossais qui jouent une musique un peu punk. Ça faisait très longtemps qu’ils n'avaient pas été invités en France. Crack Und Ultra Eczema viennent, eux, de Strasbourg. Ils n'avaient pas joué ensemble depuis cinq ans. Du coup, ils ont répété pendant cinq jours en studio ici. Et le troisième invité c'est DJ Magic, qui est arrivé 6e aux DMC, les contest de dj et de scratch. Le garçon est une espèce de performer punk qui mixe à base de hip-hop et de musique chelou.
Plus largement, toute la programmation de samedi soir avait un lien avec la scène de Cheveu. Olivier de Cheveu a joué sur le dernier album de Winter Family, Mein Sohn William c’est un petit rennais qui fait sens aussi, Chazam c’est aussi un performer, bordelais d’origine comme Cheveu. J’ai tissé des liens entre tous les artistes. Même s’ils ne sont pas toujours évidents, ils sont là !


x Tu avais des coups de cœur dans la prog cette année ?

Sleep Party People c’est un vrai coup de cœur. Le groupe joue avec des masques de lapin. Pendant leur concert, une caméra est installée au fond de la salle, et un écran derrière le groupe. Les spectateurs, qui ont enfilé des masques à l’arrière de leur tête, s’amusent à s’approcher de la caméra et donc à s’éloigner de la scène, tout en s’en rapprochant puisque leur image est diffusée sur l’écran placé sur scène.

x C’est quasiment un happening ?

Ça reste un concert classique mais avec l’envie de faire participer le public. On est dans une vision un peu brechtienne du spectacle.

x Comment on programme un groupe inconnu comme Sleep Party people ?

Il y a trois façons d’exercer le métier de programmateur. On peut attendre des listes envoyées par des agents et des tourneurs de tout ce qu’ils ont en tournée sur une période donnée. On n’a alors plus qu’à sélectionner les artistes que l’on veut programmer. C’est la programmation « en réception ». Moi je ne bosse pas du tout comme ça, et sur un événement comme Mo’Fo ça n’aurait pas de sens. Après il y a la prospection et le remontage. La prospection consiste à aller chercher des projets, via Internet, via des copains qui donnent des infos, des groupes qui connaissent d’autres groupes, via d’autres concerts, d’autres festivals aussi. Pour revenir à Sleep Party People, je les ai découverts sur le net, et en même temps un copain qui est agent m’en a parlé. Quelques jours après, j’ai rencontré par hasard le mec du label, on a discuté et on a monté le projet.

x Tu dis que tu découvres des groupes sur d’autres festivals, tu te déplaces beaucoup ?

Malheureusement pas autant que je le voudrais, car je suis aussi programmateur au Point FMR, agent dans une agence de booking, et j’ai trois autres festivals donc je ne peux pas me balader tout le temps. Mais j’ai toujours la possibilité de voir des vidéos de live pour me faire une idée.

x Tu ne tires pas un peu sur la corde à vouloir cumuler autant de fonctions ?

J’ai toujours été boulimique. Mais j’ai une démarche de passionné donc tant que je prends du plaisir à faire les choses rien n’est une contrainte. Après n’oublions pas que je ne suis pas seul à travailler sur les festivals. Au Mo’Fo je repose sur les compétences d’une équipe. Pareil pour le Point FMR.

x Comment on se retrouve-t-on avec un CV  pareil ?

J’ai grandi dans la vie associative rennaise. J’ai fait mes premiers concerts là-bas. J’étais dans l’association noise-rock Kérosène, et en même temps dans Ultra Violet. C’était les années 90, j’étais étudiant en sociologie puis en info-com. Je faisais aussi une émission de radio sur Canal B. J’ai commencé à penser que je pouvais peut-être vivre de la musique. Je suis alors monté à Paris faire un stage au Café de la Danse. Il n’a duré qu’une semaine et j’ai été embauché ! J’y suis resté 6 ans.

x Tu as un premier souvenir musical ?

Pour le rock oui. C’était en 1991, l’année où Nirvana est venu à Rennes. Tous mes potes étaient allés les voir et moi je n’avais pas eu le droit. (Rires) Mais je me suis consolé l’année suivante avec une soirée où étaient programmés Sugar, Pavement, et Sonic Youth.

x C’était donc tes premiers concerts ?

De rock oui. Car je viens d’un milieu très classique, musique baroque contemporaine etc.

x Tu écoutes de la musique classique ?

Oui. Je n’écoute pas que du rock. D’ailleurs je m’interdis de programmer les trucs que j’écoute vraiment. Sinon je ne ferais que trois personnes !

x Tu écoutes quoi?

J’ai une affection pour la scène industrielle des années 80, les musiques ambiant, expérimental, concrète et la musique exotica des années 60. Je passe mon temps à redécouvrir des choses car la musique est un puits sans fond.

x Pour revenir à Mo'Fo et BBMIX, pourquoi les organiser dans la périphérie parisienne ?


Mo’Fo est très attaché au lieu Mains d’Œuvres, c’est l’événement phare de ce centre culturel. Concernant BBMIX, quand je suis parti du Café de la Danse, j’ai rejoint la mairie de Boulogne Billancourt comme chargé de mission de musiques actuelles pour la construction d’une salle de musique actuelle sur l’île Seguin. On a créé BBMIX parce qu’on voulait expliquer à la population, aux professionnels, et aux médias qu’un lieu allait ouvrir, au travers d’un temps fort. Le festival continue malgré que le lieu, lui, n’ait pas eu d’existence.

x Ce n’est pas trop dur de ramener un public à Saint-Ouen et Boulogne ?

Ce sont des lieux de vie et des moments de festivals importants. Ceux qui viennent à Mo’Fo ou au BBMIX ont un peu de culture musicale, un peu de goût, ou la curiosité de la découverte. Peut-être que passer le périph’, faire souvent trois quarts d’heure de métro pour venir demande un investissement que l’on est prêt à faire, ou pas.

x Quel avenir pour le Mo’Fo ? Tu as envie de le développer afin qu’il ait une ampleur nationale ?

Il commence déjà à avoir une résonance nationale. Concernant les perspectives d’évolution, tout est question d’imagination, et de potentiel économique, car on a de tous petits moyens. On a pour projet d’organiser des plateaux Mo’Fo dans d’autres ville dans le but de rendre le festival encore plus accessible. Cette année on a une première date à Metz.
J’ai également commencé à proposer de la résidence. Crack Und Ultra Eczema a répété une semaine ici cette année. Je souhaiterais être aussi dans la création, et plus seulement dans la diffusion.
Par ailleurs, Sourdoreille retransmet les concerts en direct sur Rue89 et Les Inrocks. Ce qui est une donnée d’accessibilité.

x Comment envisages-tu l’avenir de la musique à l’heure actuelle ?

C’est très complexe comme sujet. L’industrie du disque s’est fourvoyée depuis une quinzaine d’années sur de vieux modèles. Les maisons de disque ont tout fait pour que le support numérique n’existe pas. Elles ont dépensé des millions de dollars pour garder un marché du physique. Et puis elles ont tout perdu. On a assisté en même temps à la création de gros groupes mondiaux qui font ce qu’on appelle le 360° : ils génèrent les économies du live, du disque, du publishing, l’achat des espaces publicitaires, des lieux de spectacle, des systèmes de billetterie. Tout est inclue dans des trucs qui nous dépassent. Les gens sont prisonniers de tout ça.

x Dans quel sens prisonnier ?

On est marketés à fond maintenant, et de manière plus insidieuse qu’avant. Ça va de la sonnerie de téléphone à la synchronisation de publicité.

x Le live serait-il l’avenir pour les groupes ?

C’est une connerie de penser ça. C’est reporter une pression économique sur un secteur qui n’a pas beaucoup plus d’argent et qui en France est très contraint par les charges sociales, des contraintes économiques fortes. Une salle à paris se loue 2500 euros alors que son équivalent à Berlin c’est 200 euros ! Pour finir c’est le public qui paye. Plus on augmente les charges de fonctionnement du live plus c’est lui qui va devoir payer cher pour pouvoir voir des artistes.

x Mais ça compense le fait qu’il n'achète plus de CD non ?


A mon avis il n’y a pas eu et il n’y aura pas de transfert. Le budget consacré autrefois à l’achat de musique est passé aujourd’hui dans l’achat de forfaits téléphoniques. Un français va à peu près une fois par an en concert !
Si on a besoin d’une chose aujourd’hui c’est d’un filtre car il y a de plus en plus de propositions artistiques.

x Comment un programmateur s’y retrouve justement dans cette masse de propositions ?


Sur un lieu comme Le Point FMR je reçois à peu près 20 sollicitations de groupes par jour et je n’ai même pas le temps de les écouter. Il n’y a peut être qu’un artiste sur 1000 qui m’a démarché et que j’ai programmé. C’est hyper dur parce que ça veut dire qu'il faut faire partie d'un réseau pour être programmé.

x En tant que programmateur musical parisien, est-ce que Paris est pour toi une ville assez dynamique musicalement parlant ?

Le problème c’est que la France est trop centralisée sur Paris. Tous les médias et la profession sont concentrés sur Paris. L’enjeu pour beaucoup d’artiste c’est donc d'y jouer et non d’y vivre, ce qui leur est de toute façon impossible pour des raisons économiques. Paris n’est pas une ville de création, mais une ville de passage.
Il y a aussi un souci au niveau de la pression exercée par la réglementation : le problème des nuisances sonores, l’interdiction de fumer dans les bars et salles de concert, les descentes des préfectures de police font beaucoup de mal à la vie culturelle. Résultat: des fermetures administratives sont promulguées. Question vie nocturne, on est encore très loin des Anglais, des Allemands, des Espagnols et des Italiens.




Carole Boinet

mardi 24 janvier 2012

Tiffany Khalil: Wonder Woman de la B.D indé










Tiffany Khalil, jeune libraire âgée de 28 ans, se dévoue corps et âmes à la bande dessinée indé. Pour ce faire, elle a ouvert la librairie Le Pied de Biche à Paris en 2010. Objectif: faire découvrir des auteurs décalés. Mais pas seulement.


Un tatouage dépasse de la manche de son pull jacquard et deux épaisses mèches blondes se baladent dans la masse de ses cheveux noirs, retenus sur les tempes par de fines barrettes disposées en forme de « X ». Tiffany Khalil soigne son look. Au moins autant qu’elle soigne l’esthétique de sa libraire Le Pied de Biche, spécialisée dans la bande dessinée indépendante. La devanture noire de la boutique contraste avec l’éventail de livres colorés que l’on trouve à l’intérieur, soigneusement disposés sur des étagères ou dans des boîtes en bois. Tiffany Khalil voue un véritable culte à l’objet livre. Tout en cherchant à baisser le volume de sa chaîne hi-fi qui déverse du psychobilly, un genre musical punk-rock né dans les années 1980, elle explique : «J’aimerais que les bouquins soient considérés comme des œuvres d’art ». D’où la présence du Petit livre de la vie de Jésus Christ dans les rayonnages, un ouvrage à la couverture ornée de roses et d’angelots avec, au centre, une image de Jésus Christ. « Je le vends parce qu’il est très joli je trouve » dit-elle de sa voix grave, avant d’ajouter dans un éclat de rire : « j’espère que les clients ne pensent pas que c’est du premier degré ! » 

Tiffany Khalil aime le second degré et l’esthétique macabre version Grand-Guignol. Elle explique qu’elle a baptisé sa boutique « Le Pied de Biche » « car c’est l’arme la plus redoutable en cas d’invasion zombie selon Max Brooks auteur du Guide de survie en territoire zombie, mon livre de chevet ». L’ouvrage est en vente dans sa librairie aux côtés d’un guide de conseil intitulé How To Speak Zombie: A Guide For The Living. Son amour de la culture décalée remonte à l’enfance, quelle a passé non pas le nez dans une B.D comme on pourrait le croire, mais les yeux rivés sur un écran de télévision : « j’ai grandi avec Canal+ dans ma chambre ». Elle cite « Télé Chat » une émission humoristique loufoque présentée par un chat en costume cravate, mais aussi « des films bizarroïdes, comme Napoleon Dynamite ». Alors pourquoi s’être consacrée à la bande dessinée ? « La B.D c’est comme le cinéma » répond-elle. Et de prendre pour exemple Ghost World, roman graphique de Daniel Clowes adapté à l’écran par Terry Zwigoff en 2002 : «ce sont des images que tu pouvais effectivement imaginer en film ». Pour elle, tout est lié.

Pour réaliser son rêve de libraire, elle a du emprunter 20.000 euros à son frère – « toutes ses économies »- il y a maintenant un an et demi, parce que les banques n’ont pas voulu la suivre. Avant, Tiffany Khalil était traductrice anglais-français et « passait [son] temps à attendre son chèque de règlement, à rappeler les employeurs pour être enfin payée ». Elle conclue : « C’était crevant pour pas grand-chose, et quitte à ne pas gagner de sous, je me suis lancée dans ma passion ». 

Pourtant, les passions de Tiffany Khalil excèdent le champ de la bande dessinée. Elle organise des showcases, expose des artistes sur les murs de sa boutique, et envisage de mettre en place un atelier cuisine le dimanche après-midi. « La bouffe » est une autre de ses marottes avoue-t-elle en pointant du doigt un sachet de macaroni and cheese qui traîne sur son bureau. En définitive, Tiffany se passionne pour mieux s’amuser. Ce qu’on ne fait plus assez en France à son goût : « on s’emmerde de plus en plus ici. Il y a une vraie différence avec quand j’avais 20 ans. A l’époque il y avait encore des squats et des tonnes de concerts ». Ce sentiment de liberté elle le retrouve à Berlin, sa ville coup de cœur. « Il y a un côté très triste dans cette ville qui me plaît beaucoup » ajoute celle qui affirme avoir « un côté badant » sous ses airs enjoués. Passionnée et touche-à-tout dans l'âme, la libraire multiplie les coups de coeur. Elle est ainsi très attachée à sa culture libanaise. Ses parents, qui ont immigré en France puis à San Francisco, sont originaires de la ville portuaire de Tyr, au Liban, où elle retourne en février prochain. « Il y a, parait-il, une grosse scène indé au Liban, je vais aller voir de mes propres yeux ! » s’enthousiasme celle qui a choisi Tyranny comme nom d’artiste, contraction de Tyr et de Tiffany. C’est sous ce « blaze » qu’elle publiera prochainement sa bande dessinée Justine Justice aux éditions du Pied de Biche. Car la jeune libraire est aussi artiste et éditrice. Sa B.D racontera l’histoire d’une super-héroïne. Son double ? Peut-être bien.

Le Pied de Biche, 86 rue de Charonne, 75011 Paris
Ouvert du mardi au vendredi de 11h30 à 20h et le samedi de 11h à 20h.


 http://www.lepieddebiche.com/

Carole Boinet

lundi 23 janvier 2012

J.C. Satàn - Foggyview (eng)


Version française ici

Would you believe me if I’d tell you that the gates of hell are located in Bordeaux? Anyway, this is where fiends called Ali Macabre, Romain Lubrique, Dorian Le Marteau, Paula Satàn and Arthur Satàn are practicing their cursed cult with dirty and bewitched melodies. Here is the message they gave to us before answering to some of our questions:

“We are a group of fundamentalists located between the “Grand Parc” and CFDT’s castle from St Genès neighborhood in Bordeaux. We’re spreading the Word of Jésus Christ Satàn’s, the hidden son of Virgin Mary and M. Satanas”.

Last year they did an evil tour everywhere to celebrate their last LP Hell Death Samba. Now they’re preparing the release of a new one for the spring then they’ll continue their crusades (France, UK, US…) to enroll some new lost souls.





x Definition of rock and music:

We have rarely had to answer to that kind of stupid question but we’ll do it anyway. Rock is when the guitar has a more grainy sound than that of a pop band.

x A picture?



This is a coloured drawing by Paula called ISOLATION #4. This is the kind of drawing she was doing while being bored far away from us. At this time, she was working in Italy, alone in a small bookstore. Then she has moved back to Bordeaux and it’s getting better. She’s drawing porno now.


x Worst Nightmare ?

The one where we had this dreadful punishment from Satan. He made disappear all of the meat of the world to replace it with tofu.


x The place you enjoy?

In our bedroom, inside our boyfriend/girlfriend, listening to the original soundtrack of Conan The Barbarian.


x 3 records:

- Desert Sessions Volume 7 & 8.
- Country Teasers - Satan is real again
- Beatles - White Album




x The Quote:

“Not only is there no God, but try getting a plumber on weekends” Woody Allen, My philosophy.
This is one of Romain’s (the drummer) father’s favorite quotes.


x Discography:

- Satàn EP - Shit Music for Shit People (IT) – february 2010 – SOLD OUT


- Mauvaise Graine Split EP (avec Yussuf Jerusalem, Jack of Heart et Feeling of Love) - BORN BAD Records – june 2010 – SOLD OUT



- Split EP (withLE PECHEUR) - PRT Disques – october 2010 – SOLD OUT


- Sick of Love LP - SLOVENLY Recordings – november 2010



- Black Sabbath Split EP (withVermillion Sands) - NASTY Records – april 2011


- HELL DEATH SAMBA LP – Slovenly Records - 10/18/2011


- Other:
Mixtape de Noël Rank Toys Records
Compilation ICEBERG
Next StereoVisio 2 (février)

- New LP - Spring 2012


J.C. SATAN - NEW LP "HELL DEATH SAMBA" from Roman Chen on Vimeo.



B.

J.C. Satàn - Foggyview


English Version here.

Et si les portes de l’Enfer se trouvaient à Bordeaux ? En tout cas c’est là bas que les 5 fanatiques Ali Macabre, Romain Lubrique, Dorian Le Marteau, Paula Satàn et Arthur Satàn pratiquent leur culte maudit à coups de mélodies crasseuses et ensorcelées. Voici le message qu’ils nous ont laissé :

« Nous sommes un groupuscule d'intégristes religieux basé entre le Grand Parc et le château CFDT du quartier St Genès à Bordeaux. Nous prêchons la parole de Jésus Christ Satàn, le fils caché de la vierge Marie et de Mr Satanas. »

Après avoir endiablé toutes les scènes possibles et imaginables pour célébrer leur dernier LP "Hell Death Samba", ils préparent actuellement la sortie du nouveau au printemps. Ensuite, ils repartiront sur les routes (France, Angleterre, USA…) encore et encore afin d’initier de nouvelles âmes errantes... 





x Votre définition du rock, de la musique:

Nous avons rarement eu affaire à une question aussi naze mais nous allons quand même y répondre.
Le rock c'est quand les guitares ont un peu plus de grain que dans un groupe de pop.

x Pouvez vous choisir une image que vous aimez et la décrire?



Ce dessin colorié de Paula intitulé ISOLATION #4. C'est le genre de dessin qu'elle faisait quand elle s'ennuyait loin de nous.
A l'époque elle travaillait en Italie toute seule dans une petite librairie. Maintenant elle est revenue habiter ici, à Bordeaux et ça va mieux. Elle s'est mise à dessiner du porno.


x Pire cauchemar ?

Celui où nous avions subi une terrible punition infligée par Satan. Il avait fait disparaître toute la viande dans le monde et l'avait remplacé par du tofu.


x Un endroit préféré?

Dans notre chambre, dans notre mec/meuf en train d'écouter la bande originale de Conan Le Barbare.


x 3 albums qui vous accompagnent:

- Les Desert Sessions Volume 7 et 8.
- Satan is real again des Country Teasers
- L'Album Blanc des Beatles




x Une citation:

"La preuve que Dieu n'existe pas ? Essayez de trouver un plombier le Week-end."
C'est l’une des citations préférées du père de Romain (le batteur) qui la tient lui-même de Woody Allen.


x Discographie:

- Satàn EP - Shit Music for Shit People (IT) – février 2010 – SOLD OUT


- Mauvaise Graine Split EP (avec Yussuf Jerusalem, Jack of Heart et Feeling of Love) - BORN BAD Records – juin 2010 – SOLD OUT



- Split EP (avec LE PECHEUR) - PRT Disques – octobre 2010 – SOLD OUT


- Sick of Love LP - SLOVENLY Recordings – novembre 2010



- Black Sabbath Split EP (avec Vermillion Sands) - NASTY Records – avril 2011


- HELL DEATH SAMBA LP – Slovenly Records - 18/10/2011


- Divers:
Mixtape de Noël Rank Toys Records
Compiles ICEBERG
Prochain StereoVisio 2 (février)

- Nouvel LP au printemps.


J.C. SATAN - NEW LP "HELL DEATH SAMBA" from Roman Chen on Vimeo.



B.